: Info France 2 Le groupe de Saint-Denis se préparait à commettre des attentats à Roissy et à la Défense
Pour les enquêteurs, ce groupe de Saint-Denis constitue une quatrième équipe, en plus des trois déjà impliquées dans les attentats perpétrés à Paris.
Le groupe terroriste de Saint-Denis, visé part un assaut mercredi 18 novembre au petit matin, se préparait à commettre des attentats, notamment à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et au centre commercial des Quatre Temps, à la Défense (Hauts-de-Seine), selon les informations de France 2, s'appuyant sur des sources policières. "Tout laisse à penser que le commando pouvait passer à l'acte", a déclaré mercredi soir le procureur de Paris, François Molins, sans toutefois préciser ses cibles éventuelles.
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Pour les enquêteurs, ce groupe jihadiste constitue une quatrième équipe, en plus des trois déjà impliquées dans les attentats perpétrés à Paris, vendredi 13 novembre, dans lesquels au moins 129 personnes ont trouvé la mort.
Mercredi, des policiers lourdement armés ont mené un assaut à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), aux portes de Paris, qui s'est soldé par deux morts et huit interpellations. Des vérifications sont en cours pour savoir si le jihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, commanditaire présumé de ces attaques, se trouvait dans l'appartement ciblé. L'un des deux morts est une femme, qui a déclenché son gilet explosif au début de l'assaut, un acte sans précédent en France.
Abaaoud dans le viseur des enquêteurs
L'intervention des forces de police avait pour but de dénicher Abdelhamid Abaaoud, surnommé Abou Omar Soussi ou Abou Omar Al-Baljiki, membre de l'organisation Etat islamique (EI). Grâce à "la téléphonie", les "surveillances" et les "témoignages", les policiers disposaient d'éléments laissant penser qu'il était "susceptible de se trouver dans un appartement" à Saint-Denis, a expliqué mercredi midi le procureur de la République de Paris.
Trois personnes ont été interpellées et aussitôt placées en garde à vue. En plus de la femme kamikaze, un homme a été retrouvé mort "à l'issue de l'opération, atteint par des projectiles et des grenades". Deux autres personnes ont été interpellées "alors qu'elles étaient en train de se cacher dans les gravats", a précisé le procureur.
Trois personnes ont été arrêtées à proximité sur la voie publique et placées en garde à vue. Il s'agit d'un homme qui a expliqué à l'AFP avoir hébergé deux personnes "qui venaient de Belgique", à la demande d'un ami, et d'une de ses connaissances. Les personnes tuées et arrêtées dans l'appartement sont en cours d'identification.
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